Lore Reive, le Maître des lames

Svartalfar

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Reive est un seigneur drémora de faible rang, fidèle serviteur de Boéthia. Il tire son nom de sa maîtrise des épées bien sûr, qu'il a su peaufiner auprès du Prince obsédé par le sang, les lames et les combats. Ceci étant dit, c'est surtout un guerrier et combattant d'élite, un maître d'armes implacable. Il est connu pour avoir possédé Lamedor, et pour avoir aidé Naarifin, le général altmer responsable du sac de la Cité Impériale en 4E 175.

Reive pour le mod
Son principal intérêt est qu'il est un Daedroth aussi puissant que rusé, au service d'un Prince dont le culte a disparu en Vvardenfell mais qu'on contribue à relever. Plutôt qu'un boss, on peut en faire une récompense de Boéthia, un bonus en plus de Lamedor : il nous envoie son meilleur guerrier afin de nous former au maniement des lames. Celui-ci n'impose que quelques conditions : le combattre (ou ceux qu'il désigne) uniquement à l'aide d'épées, n'utiliser que Lamedor/Lamedazur, attendre x temps entre chaque leçons, sortir vainqueur d'un tournoi de Boéthia, etc. Il jouerait un peu le rôle de maître samourai/Baron de Bouge-Ainsi personnel de l'Hortator.
Au bout d'un moment, il débloquera quelques nouveaux dialogues qui pourront nous aiguiller vers sa quête personnelle (qui est celle de Boethia qui avait évidemment un agenda secret en nous envoyant son samouraï).
 

Nérévar42

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La quête de Boéthia vanilla est quand même lamentable sur le plan idéologique : une bande d'Orques stupides et illettrés construisent une grosse statue. Est-ce que le Prince est désespéré au point de donner Lamedor (artefact extrêmement puissant, la meilleure épée à une main du jeu si on excepte Tribunal) ET son garde du corps tout-puissant au clampin qui a juste convaincu les Orques - non moins méritants - de tailler le rocher ? Peut-être que c'est l'occasion de retravailler la quête vanilla, et c'est quelque chose que je voulais faire avec les Quatre Coins aussi (leurs quêtes, mise à part celle de Shéogorath qui est un peu décalée, sont terriblement gadget). Si Boéthia a agressé l'Empire d'Akatosh lors de la Grande Guerre avec ces atouts, pourquoi les distribuerait-il de cette façon deux siècles plus tôt ? Il faut trouver une situation où l'enjeu demeure important, à la manière de la quête d'Azura (sauver une prêtresse mise en danger par le pari de deux puissantes entités, un jeu qui a duré plusieurs décennies). Peut-être un conflit avec le Temple des Tribuns qui cherche à s'emparer de l'épée en plus de la Cotte d'Ébonite qui a déjà été volée. Reive constituerait le dernier rempart de Boéthia face aux Ordonnateurs venus reprendre Lamedor, et le Drémora aurait bien besoin de l'aide de l'Hortator pour empêcher cela d'arriver.
 

Svartalfar

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L'enjeu, c'est le joueur. Il est le Nérévarine, le Duncan Idaho que sa copine Azura ressuscite depuis 3000 ans afin de mettre un terme au règne des faux-dieux et permettre à ces trois opportunistes de retrouver leur suprématie sur le peuple dunmer. Boéthia peut vouloir s'assurer qu'il sera à la hauteur de la tâche. Et pour ça, quoi de mieux que de le former ? Bon bien sûr, ça a moins de sens si on fait la quête après avoir vaincu Almalexia et Dagoth Ur... Mais l'intérêt serait plutôt de donner une suite à la quête de Boéthia pour la rendre plus intéressante, plutôt que de la remanier selon notre goût. Proposer du neuf sans remplacer.
 

Nérévar42

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Effectivement, il vaut peut-être mieux ne rien enlever du jeu initial, maintenant que tu le dis. Mais ça reste idiot quand on y réfléchit, cette histoire de Pointe de Khartag. Envoyer un gugusse chercher de la main-d'oeuvre pas chère pour taper dans un caillou et lui donner la forme d'un Daedra, ça ne mérite pas Lamedor, à moins que Boéthia soit infiniment plus mégalo que je ne l'imaginais jusqu'alors. Cela étant dit, certains Princes ont beaucoup d'humour et distribuent leurs artefacts à vau-l'eau, comme Shéogorath et Sanghin. Se plaindre de leur logique c'est ne pas comprendre qu'ils suivent leurs propres règles, alors je suppose qu'on peut tenir le même discours pour Boéthia.
 
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