JDR Game of Scrolls

Jiub

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Tout d'abord, une première version de la carte (non-terminée évidemment, mais en cours de finition) Carte Tamriel.png



« J'écris ces lignes en la 203ème année de la Quatrième Ere, par la grâce d’Akatosh. Tamriel vit des temps troublés : la mort de Sa Majesté l’Empereur Titus Mede, deuxième du nom, assassiné à Solitude, fragilise davantage le pouvoir impérial, déjà rongé par les discordes internes. Dans l'ombre, le Thalmor et ses agents malfaisants veillent, guettant le bon moment pour asséner le coup de grâce à un Empire exsangue, dont les grands pontes sont prêts à s'entredéchirer dans une nouvelle guerre civile. Les citoyens impériaux vivent désormais dans la peur du présent et la crainte de l’avenir, terrifié à l'idée d'une nouvelle guerre qui sonnerait le glas de Cyrodiil, et de la liberté des Hommes.

De plus, le retour des dragons, aperçus pour la première fois en Bordeciel depuis des siècles (au moins depuis la mort de Tiber Septim), ne viennent que renforcer la panique ambiante. Déjà, jusqu’en Elsweyr, l'on recense des attaques menés par les enfants d’Alduin à l’encontre des populations locales.

Face à tant de guerres, à tant de ravages, comment ne pas se demander si les Dieux ne nous ont pas abandonnés ? »

Ecrits sur Tamriel à la Quatrième Ere,
premier chapitre, Uriel Carnius, membre du Collège Impérial



MORROWIND

« C'est sous la conduite du légendaire prophète Véloth, que les ancêtres des Dunmers, exilés par les Aldmers de l'archipel de l'Automne, arrivèrent en Morrowind» Brève Histoire de Morrowind, par Jeanette Sitte

« Aujourd’hui, en Morrowind, la société dunmer se reconstruit lentement et douloureusement, tant les cicatrices et les ravages laissés par l’Année rouge ont été immenses sur les esprits et les corps.

Au lendemain de l’invasion argonienne, le pays des Elfes noirs est désormais sous l’égide de deux instances à l’égale puissance mais à la rivalité croissante : d’un côté, la Maison Redoran, qui contrôle impunément le jeu politique sans souffrir de trop grandes contestations de la part des autres Maisons ; de l’autre, s’exerce la domination spirituelle d’un Nouveau Temple qui, bien qu’institution religieuse d’importance, peine à s’enraciner profondément dans les esprits des Dunmers, encore nostalgique de l’ère du Tribunal, celle-ci apparaissant comme une période pacifiée et glorieuse, aux antipodes de nos temps modernes frappés par l’incertitude et l’angoisse des jours à venir
."



ORGANISATION POLITIQUE

Le pays des Elfes Noirs a pour particularité d’être régit par un système politique des plus atypiques, combinant à la fois des aspects théocratiques, oligarchiques, claniques et monarchiques. L’on compte aujourd’hui deux grandes institutions formant le corps étatique dunmeri : d’un côté le Conseil des Grandes Maisons, et de l’autre le Nouveau Temple des Cathartes.

LES MAISONS DUNMERS

Morrowind est depuis de nombreuses ères dirigée par le Conseil des Grandes Maisons, créé à l’époque d’Indoril Nérévar, le grand Hortator, dans le but d’unifier les clans chimers et dwemers face à l'envahisseur nordique. Ce Conseil est encore aujourd’hui composé des principales maisons de l'ancienne Resdayn, chacune d'entre elle régnant politiquement sur une partie du territoire dunmer. Sa composition a souvent varié dans le temps : si elle était, à l’époque du premier Conseil, constitué de 7 Grandes Maisons, son nombre s’est toutefois restreint à cinq clans membres au fil du temps. De même, certaines Grandes Maisons furent déclassées au profit d’autres : c’est ce qui est ainsi arrivé à la maison Hlaalu au début de la présente Ere, qui fut rétrogradée au rang de Maison mineur, tandis que son siège au Conseil fut offert à la Maison Suras. Le Conseil siège aujourd’hui en quasi-permanence à Sombrejour, chef-lieu des Redoran,

Comme mentionné précédemment, la politique dunmeri n’est pas uniquement le monopole des Grandes Maisons : de nombreuses Maisons plus ou moins mineurs tentent de peser dans l’arène publique, cherchant la consécration ultime qu’est l’entrée au Conseil. Mues plus ou moins par des objectifs idéologiques, les Maisons Mineurs sont avant tout des entités de domination claniques, qui ne servent que leurs propres intérêts. Certaines sont inféodés aux Grandes Maisons, dans lesquelles elles se fondent, tandis que d’autres conservent une relative indépendance.

MAISON REDORAN

Les Redoran

MAISON SUDRAS

Nouveaux venus dans l'arène politique, les Sudras ont pris la place des Hlaalus parmi les Grandes Maisons de Morrowind.

MAISON TELVANNI

MAISON INDORIL

MAISON

MAISON HLAALU


LE NOUVEAU TEMPLE

"Organe absolu et incontournable de la vie politique de Morrowind, le Temple constitue la tête pensante du régime dunmeri, régulant et contrôlant chaque aspect de la vie des fidèles, du plus miséreux vagabond au plus puissant dynaste."

En tant qu'institution religieuse, le Nouveau Temple occupe une place prépondérante dans la société dunmer, comme le fut le Tribunal en son temps. Le pouvoir ecclésiastique joue en effet un rôle politique d'ampleur : les ordonnances sacerdotales promulguées par l'Assemblée des Patriarches possèdent ainsi un poids législatif suprême. Formant donc un puissant contre-pouvoir au Conseil des Grandes Maisons, le Temple est cependant loin de constituer un bloc monolithe et homogène, étant lui-même agité et divisé en de nombreux courants opposés, chacun cherchant à asseoir sa vision des préceptes vélothis à l’ensemble de la population. Le Temple est dirigé par le Grand Chanoine, dont l’élection par les patriarches dunmers est souvent lieu de conflits et d’affrontements politiques entre les Grandes Maisons, dont les querelles s’immiscent dans la sphère religieuse. Mais il en va de même pour le Temple : le Grand Chanoine dispose ainsi d’un droit de veto incontestable sur chaque décision émanant du Conseil des Grandes Maisons. Le poids qu'occupe encore aujourd'hui l'Eglise sur la société dunmer est néanmoins source de tensions : la chute du Tribunal et le retrait de l'Empire, évènements alors perçues comme annonciateur de grandes métamorphoses politiques révolutionnaires, n'a fait que laisser la place à un système tout aussi conservateur que le précédent.

La fondation et l'érection du nouveau culte officiel fut pour le moins houleuse : si les prélats et officiers de la foi se retrouvaient réunis dans leur opposition au dogme du Tribunal, la forme que devait prendre le Nouveau Temple, aussi bien dans son organisation que dans ses bases idéologiques, étaient sujettes à d'innombrables débats : quelle place doit prendre le Nérévarine dans le culte ? Peut-on encore honorer les Tribuns comme déités mineures et héros nationaux, ou comme traîtres idôlatres ? Doit-on restituer à l'identique le culte prétribunalien ? Que faire de la spiritualité chamanique cendraise, qui avait prédit le retour de Nérévar ? Quid de l'Incarnation ? Le Grand Chanoine doit-il rester seul maître du culte ? Le Temple doit-il demeurer aussi centralisé que sous le Tribunal ? A-t-on besoin, au final, d'un chef religieux ? De conclave en conclave, d'excommunication sommaire en exécutions des membres les plus hétérodoxes, la structure du Nouveau Temple se dessina progressivement, et brutalement. L'on garderait plus ou moins les mêmes structures que celle du temps des Trois Tribuns : une Eglise centralisée avec un unique patriarche à sa tête, conseillé par une Assemblée de Patriarches, dont le bras armée sur une milice religieuse, restituant Azura, Méphala et Boéthia à leurs places de véritables divinités. Ces querelles d'ordre théologique sont relatés dans "l'Histoire Ecclésiastique de Morrowind, de la chute du Tribunal à nos jours", du scribe Rylas Mencele, qui y relate les débats passionnés ayant opposés les, les Néovélothiens, les

Le Grand Chanoine actuel,

LA ROYAUTE

"Jadis propriété rayonnante de Bérenziah, le trône royal n'est plus que le reliquat d'une ère lointaine et aujourd'hui honnie, que se disputent encore quelques roitelets."

Si la royauté, institution instaurée du temps de l’Empire, n’a jamais été officiellement abrogée, aucun nouveau roi ne fut nommé depuis la Crise d’Oblivion et le passage à l’Ere Quatrième. Elle constitue donc un cas à part dans l’organisation politique tricéphale de Morrowind, son siège demeurant vacant depuis la mort d'Heltheth Haalu au cours de l'invasion argonienne. Aucune Maison, pas même les Redoran, n’a encore revendiqué la couronne en raison de son caractère de vestige de l’époque impériale. Pour certains nationalistes dunmers, la monarchie est une institution pleinement étrangère, dont l'essence même est contraire à la culture de Morrowind ; pour preuve, de nombreux d'entre eux arguent que les mots "roi", "royauté" et "monarque" n'existent pas en langue dunmer traditionnelle, et ne sont que des emprunts récents au cyrodilien, remontant à l'annexion impériale.

DEMOGRAPHIE ET POPULATION

La population dunmer a fortement diminuée depuis la fin de l’Ere Troisième, en raison de la destruction de Vivec, du réveil du Mont Ecarlate, et de l’invasion argonienne. Autant de cataclysmes ayant aussi bien décimés ou poussés à l’émigration nombre d’Elfes noirs. De même, beaucoup de non-dunmers ont quittés la province, laissant à l’abandon nombre de commerces essentiels au fonctionnement de l’économie locale. Mais une lente remontée démographique se fait remarquer depuis ces dernières années, peut-être dû à l’effet de la politique nataliste encouragée par le Nouveau Temple. On estime à 70% le nombre de Dunmers (en y incluant les métissés) composant la population totale de la province.

Représentant aujourd’hui 5% de la population resdaynienne, les Cendrais, durement touchés par l’éruption du Mont Ecarlate (l’on estime que près de la moitié de la population cendraise a été exterminée), sont aujourd’hui disséminés dans tout Morrowind. La plupart tentent de s’habituer aux grandes villes dunmers, où ils subissent discrimination et ségrégation. Une importante part de la population cendraise vit cependant toujours en Vvardenfell, refusant, malgré les difficultés rencontrées, de quitter la terre de leurs aïeux.

La population non-dunmer, elle, a drastiquement diminuée.

GEOGRAPHIE

Solstheim

Corberoc, Sathil, Salle des Banquets de Thirsk, village Skaal

A compléter et à venir : Spiritualité en Morrowind à la Quatrième Ere, Géographie

CYRODIIL

"Cyrodiil, cœur d'un Empire en déliquescence, autrefois province dynamique et prospère, n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'elle-même. Les terribles dégâts causés par la Grande Guerre ont engendrés la ruine de riches cités, la destruction de terres agricoles essentielles à la survie alimentaire de tout l'Empire, et l'émigration d'une partie non-négligeable de la population cyrodillienne. Cependant, la Cité Impériale reste l'épicentre culturel et politique de tout Tamriel, quoiqu'en disent les Altmers ; qui contrôle la Tour de l'Or Blanc contrôle tout l'Empire. Et c'est justement pour le contrôle de l'Empire que s'apprêtent à s'entredéchirer les héritiers de Titus Mede II."

Le Conseil des Anciens
Le Trône Impérial
Le Culte des Huit

Factions :

L'Empire de Titus Mede

Dernier fils de l'ancien empereur, Titus est un jeune homme candide, dépourvu de tout sens politique, ce qui en fait un individu aisément manipulable par ses véreux conseillers. C'est justement en raison de son âge prématuré et de sa nature influençable que le dernier des Mede reçoit le soutien appuyé d'une très large majorité du Conseil des Anciens, qui voit en ce jeune héritier un moyen d'assouvir ses propres ambitions. Titus, bien que n'ayant jamais démontré une très grande appétence pour le pouvoir, bénéficie malgré lui d'une forte légitimité pour régner : s'il n'est que le cadet dans l'ordre de succession impérial, il fut autrefois l'enfant favori de son père, qui l'affubla, chose inédite dans l'Histoire impériale pour un second fils, de son propre nom. L'absence d'héritier directement désigné par l'empereur de son vivant fait de son dernier enfant mâle, qui peut se targuer de la préférence ouverte de son père à son égard, un sérieux prétendant dans la course au trône impérial. Séjournant dans la Cité au moment de l'annonce de l'assassinat de son géniteur, le trône semble plus que jamais à portée de main du diadoque, lui qui peut compter sur le soutien quasi-unanime du Conseil des Anciens.

Capitale : Cyrodiil
Cour :


L'Empire de Lucius Mede

Lucius Mede est le fils ainé de Titus Mede II. S'il n'est pas un grand général ni un excellent tacticien, Lucius Mede brille néanmoins dans son habileté politique et son goût stratégique pour l'art : s'entourant d'artistes de grande renommée, qui ne tarissent pas d'éloges les qualités présumées de leur généreux mécène, l'homme bénéficie d'une aura resplendissante dans tout l'Empire pour sa libéralité et sa connaissance des arcanes de la chose politique. C'est durant ses noces en Hauteroche, où il célébrait son mariage avec la reine de Daguefilante, que l'aîné des Mede apprit la mort soudaine de son père.

L'Empire de Sybilla Mede

Lorsque Titus Mede premier du nom jeta les bases institutionnelles du Quatrième Empire, il décida, contre la tradition impériale dynastique, d'écarter les femmes de la succession dynastique. Arguant que les impératrices des siècles passées furent des dirigeantes catastrophiques, le premier empereur de la Quatrième Ere instaura un régime encore plus patriarcal que les précédents, cloisonnant l'accès au trône à tout individu de sexe féminin. Si Titus Mede II se montrait favorable à une intégration normalisée des femmes dans l'ordre de succession impérial, il ne put jamais mener cette réforme à bien en raison de l'opposition véhémente exprimeé par le très conservateur Conseil des Anciens.

Depuis toujours, Sybilla Mede nourrit une terrible haine à l'encontre du "Cénacle des Sages" de l'Empire : alors qu'elle fut pourtant longtemps seul enfant de l'Empereur, elle se retrouva déshéritée, conformément aux lois instaurées par son grand-père, dès lors que naquit son frère cadet. Sybilla avait pourtant reçu une éducation complète durant son enfance, éducation visant à faire d'elle la prochaine impératrice de Cyrodiil auquel cas où son père trépasserait sans héritier mâle ; de cette riche instruction, elle garde un sens de la gouvernance bien plus poussé que chez ces deux frères, ainsi qu'un talent pour la diplomatie et l'intrigue presque inégalé. Retirée depuis près de dix ans à Bravil, où, bonne évergète, elle use de sa fortune personnelle pour financer la reconstruction de la ville, Sybilla a su s'entourer d'une constellation d'individus aussi divers que variés, mettant leurs multiples talents à son service. Attirant à elle poètes, savants, anciens généraux fascinés par sa personnalité et son caractère, Sybilla apparaît comme la plus apte des prétendants à régner, malgré son peu de légitimité dû à son sexe. Si elle n'a pas encore réagit à l'annonce du décès de son père, ses plus proches conseillers la poussent à réclamer un trône qui lui fut illégitimement volée au nom d'une loi contraire à des siècles de traditions dynastiques, elle qui, parmi les prétendants au trône, se montre la plus hostile à l'encontre du Domaine Aldmeri, se rêve en nouvelle Alessia.



BORDECIEL


« Bordeciel, également connu sous le nom de Vieux royaume ou de Mère patrie, a été la première région de Tamriel colonisée par des humains venus du continent d'Atmora : les braves et belliqueux Nordiques, dont les descendants occupent toujours cette terre aride à l'heure actuelle. » Provinces de Tamriel, Anonyme

" Au nord, en Bordeciel, le conflit opposant la Légion aux Sombrages s’éternise. Aucun des deux camps ne parvient à avoir l’ascendant sur l'autre : l’armée impériale, bien que plus expérimentée, fait face à des adversaires ayant recours à des ressources humaines gigantesques, tant la rébellion regorge de sympathisants chez les locaux, les volontaires autochtones remplaçant immédiatement ceux morts aux combats. Néanmoins, le charisme d'Ulfric et la puissance idéologique de sa cause ne peuvent suffirent éternellement pour faire face à la puissance de l'armée impériale. Mais les évènements en Cyrodiil amèneront peut-être le général Tullius, jusque-là applaudit pour ses victoires et ses coups d’éclats contre les Sombrages – d’aucuns disent que, sans lui, Bordeciel aurait déjà été perdue depuis longtemps -, à tourner son regard vers la Cité Impériale. Autre point préoccupant, l’on rapporte qu’en Bordeciel, les tensions raciales sont à leur apogée : les années de guerres ont renforcés le sentiment de mépris et de haine, chez les partisans d’Ulfric, à l’encontre des étrangers et des peuples-non nordique présent en Bordeciel, notamment des Dunmers, Argoniens et Khajiits, vu comme des fidèles à l'Empire. Le massacre sans pitié d’une caravane khajiit par des paysans nordiques aux alentours de Faillaise a exacerbé les tensions raciales entre les communautés de la province. Le Dovahkiin, faible lumière d’espérance en ses temps troublés, qui aurait, dit-on, vaincu Alduin, a mystérieusement disparu, d’après les rumeurs, aux alentours de Solstheim, plongeant davantage les esprits dans l’incertitude. " Uriel Carnius, Ecrits sur Tamriel à la Quatrième Ere

ORGANISATION POLITIQUE
Bordeciel est un haut-royaume, dont le monarque est élu par l'Assemblée des Jarls. Il s'agit donc d'un Etat décentralisé, où les châtelleries cultivent une forte autonomie. Aujourd'hui, à l'Ere Quatrième, Bordeciel n'a plus de haut-roi, depuis l'assassinat de Torygg, dernier souverain en date, par Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume. Depuis ce moment fatidique, qui vit Bordeciel s'engouffrer dans la guerre civile, opposant fidèles de l'Empire aux partisans des Sombrages, le trône du Haut-Roi à Solitude reste vacant : bien qu'occupé en principe temporairement par la veuve de Torygg, Elisif, sa légitimité n'est reconnue que par une poignée de jarls loyaux à l'Empire.

Le Trône du Palais Bleu

Les Jarls

GEOGRAPHIE

Vendeaume

"Vendeaume en particulier est la plus ancienne agglomération humaine dans tout Tamriel. On se demande quelles histoires et quels trésors ont été oubliés dans ce territoire antique.”— Auteur inconnu de la Deuxième Ere

Fondée par Ysgramor et ses Compagnons à l'Ere Méréthique, ancienne capitale de Bordeciel du temps du Premier empire nordique, Vendeaume fut progressivement déclassée, du temps de l'Empire des Septim, par la nouvelle métropole de Solitude. Elle n'en reste pas moins l'un des joyaux de Bordeciel, par son architecture ancienne, dont le "Palais des Rois", où réside le Jarl, constitue le meilleur témoignage, et de son prestige antique, étant la premier lieu de peuplement fondé par les Atmorans en Tamriel. Aujourd'hui, Vendeaume, en tant que fief d'Ulfric, est le chef-lieu de la révolte des Sombrages.

Quartiers et populations​

La "Cité des Rois" est divisée en quatre grands quartiers : le Quartier des Pierres, qui tient lieu de centre-ville ; le Valunstraad, quartier résidentiel où se trouvent les plus luxueuses bâtisses de la ville ; le Quartier-Gris, où vit la majeure partie de la population dunmer de Vendeaume ; et le Quartier des Docks, situé à l'extérieur de la cité (ce qui en fait plus un quartier périphérique à proprement parler), où l'on retrouve aussi bien les grands domaines agricoles que les piteux taudis des dockers argoniens.

Le Quartier Gris

"Prison à ciel ouvert" pour ses habitants, "quartier de vermines ingrates" pour la plupart des Nordiques de Vendeaume, le Quartier gris tient son nom en raison de ceux qui y résident : des immigrés dunmers et leurs descendants, ayant fui Morrowind en raison des désastres ayant suivi l'éruption du Mont Ecarlate. Peu importe le qualificatif employé, il est néanmoins indiscutable que le Quartier Gris sert de véritable ghetto : les Elfes noirs y sont entassées, contraint de vivre à plusieurs dans des logements insalubres. Vivant dans l'isolement le plus complet, en raison de la politique ségrégatoire mené par Ulfric, l'autarcie du Quartier Gris en fait une véritable ville dans la ville, où propsère la pauvreté la plus totale. Dans ces conditions, rien de plus surprenant à ce que cette partie de la ville soit devenu un terreau fertile pour la criminalité : des "gangs de rue" se sont progressivement constitués, tandis que la Camona Tong tente d'étendre son réseau hors de Morrowind par le biais des Dunmers ségrégués. Le trafic de skooma ou le vol est devenu l'une des principales sources de rémunération des jeunes dunmers. Le nombre d'homicides et d'infractions touchant cette partie de la ville est alarmant, avec des taux au-dessus de tout autre ville de Bordeciel, tant l'insécurité y est grande. Les incidents raciaux avec les Nordiques du Quartier des Pierres ou la Garde de la ville sont monnaies courantes, renforçant davantage les distorsions entre le ghetto et le reste de la ville. Il n'empêche que le Quartier Gris entretient une vie culturelle foisonnante, comme en témoigne l'activité du bar-cabaret de la Nouvelle Gnisis, où s'illustrent, dans des joutes verbales rythmiques, nommées couramment "art de la rixme", de jeunes et moins jeunes Dunmers.
 
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